Anne Montel
Little Urban

Il était une ville imaginaire née sous les pinceaux d’Anne Montel. Prenez votre passeport de fantaisie : ici on ne se prend pas au sérieux. On partage des gentillesses, on y cultive l’accueil et la tolérance. Le tout dans une ambiance des plus délicieuse (ou ragoutante, cela dépendra du point de vue). Pour celles et ceux qui auraient quelque difficulté à s’orienter, une grande carte de la ville attend au centre du livre de pouvoir se déployer.

Pour parfaire la saveur de ce lieu enchanteur, les mots se font facétieux, taquins, malins ! Les expressions se refont une beauté où sont prises au pied de la lettre. Les chenilles concessionnaires ont trouvé, semble-t-il, un carburant sportif et gourmand qui pourrait bien répondre aux enjeux écologiques du moment.

Ouvrez l’œil : l’humour se niche également sur les étagères de la parfumerie pour putois, dans le journal qu’on lit chez le coiffeur pour chauves-souris et dans les mots-doux du distrilove (d’ailleurs, je plébiscite la diffusion de ce dispositif à grande échelle).

A l’instar de l’ouvrage Les maisons imaginaires, la minutie poétique de l’artiste s’affirme. On reçoit une invitation à déambuler dans ces rues colorées et à laisser l’imagination de chacun.e tricoter la suite des histoires…
A lire, à regarder : encore et encore et encore et…
