Fergus Barnabé part en vacances

David Barrow

Gautier Languereau

Il y a un moment crucial qui précède tout départ en vacances : la préparation des bagages !

Fergus Barnabé et ses parents sont en plein dans les préparatifs de départ. Ils partent au bord de la mer : il ne faut rien oublier. C’est alors que Fergus se souvient qu’il a prêté son seau et sa pelle à Fred, la girafe du deuxième. Hop hop, il file les récupérer. C’est bon ? Ah non : ses brassards sont chez Emilie au troisième étage. Hop hop hop il remonte, il redescend, hop hop hop hop il remonte au quatrième car ça serait dommage d’oublier le cerf-volant chez Teddy…au quatrième étage….

Pourquoi est-ce que je pense à l’expression « quand on n’a pas de tête on a des jambes » ? Bah finalement c’est pas si mal d’être un peu désordonné, ça permet de dire au revoir aux amis !

Enfin Fergus Barnabé semble prêt. Il embarque avec son papa : n’aurait-il rien oublié ? Oh que si !

Et c’est sans aucun doute le plus important…

On suit Fergus Barnabé au fil d’un texte en randonnée. J’ai un faible particulier pour ces histoires où la même structure syntaxique se répète, ajoutant un nouvel élément à la narration. Là on randonne dans l’immeuble, à travers les étages (on peut y trouver un intérêt pour la manipulation du numéral ordinal : les étages c’est toujours dans le même ordre…si si… ). Le petit ourson est en charge de ses affaires ; ça me plaît. C’est lui qui va les rechercher ; et toc, vive la responsabilisation ! Se disperser : ça arrive. Remettre les choses à leur place, c’est possible (parfois en prime, ça fait les mollets !).

Merci David Barrow pour cet album qui amusera les plus jeunes et qui reconnectera les plus grands à leur âme d’enfant ! Je salue le rythme, vif et enjoué de l’histoire et le format du livre. Mes doigts s’attardent sur la couverture, sur les reliefs des fenêtres. Tout n’est que douceur dans la chaleur de ces couleurs chatoyantes.

La porte entrouverte nous invite à entrer : que va-t-on découvrir derrière ? On vadrouille dans les étages à la rencontre de voisins drôlement sympas. Même si la conclusion c’est qu’il n’y a rien de plus important que de partir tous ensemble…Que ferait-on sans Maman ?

C’est une bonne histoire de saison, frémissante comme la joie du départ. Se baigner, faire des châteaux de sable, courir pour faire monter dans le ciel un cerf-volant : il est sympa le programme de Fergus Barnabé ! Avec l’ourson je revis l’excitation qui a marqué les préparatifs de départ de mon enfance. Encore un jouet…où est celui-ci que je voulais VRAIMENT emmener ?…..oh oh la valise ne veut pas se fermer…surtout surtout ne pas oublier mon oreiller !!!

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