Sarayu

Deepika Arwind et Alan Mets

Le Cosmographe éditions

Et hop un petit saut en Inde ! Ami(e) lecteur/lectrice, ouvre tes yeux aux couleurs, tes narines aux odeurs de fleurs et d’épices, tes oreilles aux bruits de la rue. C’est un album sensoriel : on commence l’histoire avec des effluves de pain chaud.

Sarayu est brune, très gourmande et a très envie d’avoir un chien – ses parents en revanche en ont beaucoup moins envie. Sur le chemin de l’école, elle passe par le marché.

Sarayu retrouve son ami Venky au détour d’une rue. Alors qu’ils cheminent ensemble vers l’école, Sarayu aperçoit quelque-chose : un truc vivant non identifié. Venky est dubitatif. Il ne l’est pas très longtemps car en rentrant de l’école, il s’est passé quelque-chose au marché. Quelque-chose a mis la pagaille dans les étals : c’est la créature la responsable !

Comment aider la créature à échapper aux courroux des gens du marché ? Tout cela chiffonne Sarayu. Pour trouver une solution elle se lève très tôt mais ce n’est pas gagné car la créature a encore frappé sur le marché, et les gens sont très en colère.

Tels deux enquêteurs, Sarayu et Venky suivent les traces de la petite bête et quand ils la trouvent enfin, ils s’aperçoivent qu’elle est terrorisée…mais les gens de la fourrière sont déjà là et une course poursuite s’engage…en vain. La créature est attrapée, mise en cage. Cela pourrait se terminer ainsi mais Sarayu ne l’entend pas de cette oreille. Une petite mise en scène avec Venky et hop, libérée la créature !

Donc quant une autrice indienne rencontre un illustrateur français, cela donne une histoire taquine et sportive.  Alan Mets avec son trait espiègle donne vie et images à cette histoire. Les illustrations sont pleines de lumière. Les gens en colère font drôlement peur, surtout le type de la fourrière : celui-là je n’aurai pas du tout envie de le croiser en vrai ! Grâce aux mots de Deepika Arwind, on plongerait sans hésiter dans l’ambiance du marché à l’indienne. Merci au Cosmographe pour cet album dépaysant et détonnant de mouvement.

J’aime la générosité de Sarayu, Elle sauve l’animal différent, se dresse avec conviction contre les grands, et n’hésite pas à les rouler dans la farine pour atteindre son but. D’ailleurs en parlant de farine, il se pourrait que j’aie trouvé une recette de dosas que je me promets d’essayer très rapidement.

Affaire à suivre en cuisine !

A partir de 4 ans.

Un avis sur « Sarayu »

  1. oui un super livre, très très chouette. L’histoire me touche beaucoup et quand je le feuillette, je suis entourée de toutes les délicieuses odeurs d’épices pour cuisiner. Un bonheur ce livre. Et deux belles dédicaces à la clé de deux belles rencontres l’année passée. Deux belles personnes. Merci pour ce partage.

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