La fois où Mémé a échappé aux guêpes

Vincent Cuvellier et Marion Piffaretti

Nathan

Si vous ne connaissez pas encore Mémé et Mimile, il faut remédier tout de suite à cela !

Mémé il lui arrive plein de trucs dans sa vie : d’abord elle vit à la campagne avec ses deux parents. Mimile c’est son voisin : il a plus ses parents mais il a des vaches. Comme ils sont copains, ils sont souvent ensemble, surtout les jeudis car quand Mémé était petite, il n’y avait pas d’école les jeudis. Des fois ils vont garder les vaches (et ils tombent sur Angelo le taureau pas content), des fois ils vont au cirque (et ça chauffe pour le clown dont le lama a craché à la figure de Mémé le matin même).

Cette fois tout n’est pas dans le titre : Mimile accompagne Mémé qui va acheter le journal pour son papa. En chemin ils croisent…plein de guêpes, ou d’abeilles : on ne sait pas trop bien ce que c’est à part que ça pique. Et que ça va les poursuivre et les piquer encore. Toute cette histoire va finir à l’eau (même si Mimile n’aime pas l’eau, quand t’as pas d’autre choix pour échapper aux guêpes, tu sautes) et au vinaigre.

Cette petite série (dont j’espère qu’il y en aura d’autres) me fait poiler. Car elle ne mâche pas ses mots Mémé. Brut de décoffrage, elle est directe et dégourdie. Mimile c’est le bon copain, et le fait qu’il n’ait plus ses parents ne fait pas pleurer dans la chaumière. Tout se passe à la campagne, genre petites tranches de vie intemporelles (si ce n’est l’indice de jeudi de repos qui nous met un peu la puce à l’oreille). Unité de temps, unité de lieu, unité d’action : une aventure occupe une journée. Le langage direct et non syntaxiquement édulcoré des enfants est exquis à dire « pas touche minouche ».

La Mémé d’aujourd’hui a été une enfant, un jour. A son époque, point d’écrans à outrance : le terrain de jeu c’est dehors, dans les prés, sur les chemins. On comprend grâce à sa mésaventure du jour que s’il ne faut pas trop chercher Mémé, il ne faut pas non plus chercher les guêpes (ou les abeilles). Le texte poilant de Vincent Cuvellier s’accorde à merveille avec les illustrations expressives et colorées de Marion Piffaretti.

Je me demande comment elle est comme mémé, Mémé ! C’est peut-être l’occasion de poser LA question aux grands-parents : « Dis….c’était comment quand tu étais petit ? ».

Bref, série à suivre !!!

A partir de trois ans (mais ça marche très bien pour les grands également)

NB : le vinaigre c’est top pour plein de piqûres et même plein d’autres choses

Nb 2 : guêpes ou abeilles = même combat : on ne les embête pas !

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