Carl Norac et Carole Chaix
A pas de loups

Une promenade et des rencontres : voici ce qui nous attend au fil de ces pages.
Carl Norac nous raconte les habitants de la Rue des Amours.
Carole Chaix croque, organise, déstructure, habille, emberlificote, colorise chaque portrait.
C’est l’enfant qui décrit, explique, fait visiter sa rue. Et on commence par rencontrer les habitants de son immeuble : les amoureux du 4, la dame du 5 qui ressemble à une petite fille, le clown du studio 11…


On a fait le tour des appartements : il est temps de sortir dans la rue. Si elle est grise cette rue des Amours, ses habitants sont hauts en couleurs, en humeurs, en personnalités, en secrets, en fatigue, en espoirs. Ils inspirent confiance, défiance, respect, méfiance, affection, amour, pitié, peur, admiration sans borne.



La Rue des Amours ne peut laisser indifférent. Elle est incroyablement vivante, métissée, chamarrée. La grisaille en surface ne résiste pas longtemps devant la multitude de personnalités. Avec amour, humour, sincérité, Carl Norac invite à regarder les gens. On s’introduit le temps de jeter un œil dans l’intimité de leur logement. Les yeux de l’enfant décrivent ce qui leur saute aux yeux. Des choses sont supposées pour certains, d’autres nous tiennent volontairement à distance. On comprend les espoirs déçus, les drames qui sont tus, certains chagrins, la violence, l’ennui, la magie du « Salam alekoum » de la fille du 22 !

Toutes ces histoires, ces gens prennent vie, émotions, intentions, mystères selon que Carole Chaix nous les présente bien en face, sur un profil dérobé ou carrément le dos tourné !


Ouvrir Rue des Amours c’est s’autoriser à partager un jeu d’observation et d’imagination sur l’ordinaire quotidien et son melting pot de gens. Et j’espère vous avoir donné envie de le poursuivre par vous-même en découvrant cette parenthèse insolite, délicate, étonnante !




fan je suis de ce magnifique ouvrage. Merci pour cette belle, très belle découverte.
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